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Source : Le Matin 24.11.2021

Match HCB - HCA du 23.11.2021 : 8 - 1

Gary ne nous avait pas habitué à une déclaration pareillement stupide depuis qu'il coache (et plutôt bien), tant en Swiss League qu'en National League : "Nos adversaires ne nous respectent pas" !
Tu t'attendais à quoi  Gary (oui, dans le monde du hockey le "tu" est monnaie courante !), que les joueurs du HCB roulent des galoches ou susurrent des mots d'amours à ton équipe ?
Et puis le HCA a facilité l'entrée en matière du HCB dès les premières secondes (c'est Gary qui le dit).
Les joueurs du HCB n'ont pas eu à forcer leur talent tant il était facile de pénétrer (un peu comme papa dans maman quand elle n'attend que ça) votre défense que je n'avais jamais vu aussi apathique/amorphe depuis le début de la saison.

Et la suite : "Regardez le HC Bienne: je ne pense pas que cette équipe joue de façon aussi agressive contre les autres équipes"...
Oui, le HCB a joué très, trop agressif et s'est fait pénaliser bien trop souvent hier soir ! Ah, on me dit dans l'oreillette que le HCB n'a reçu aucune pénalité durant cette partie. Alors que faut-il en déduire ?
Je me remémore encore votre saine agressivité() durant la finale de la Swiss Cup (que je n'appréciais pas plus que ça, sois-dit en passant) poussant et re-poussant sans arrêt le HCD et menant à cette victoire, il faut bien le dire, méritée !

Si durant le match d'hier (hormis le but, le HCA n'a rien, mais alors rien montré) tu trouves que l'équipe adverse a dépassé les bornes, je te suggère de passer à un autre sport comme le tennis de table ou le volleyball par exemple (contre lesquels je n'ai rien, mais il n'y a AUCUN contact physique).

Signé : Un spectateur très déçu qui attendait bien plus que cette piètre prestation - ça peut arriver à chaque équipe - et particulièrement surpris de la prise de position de Gary que j'ai TOUJOURS beaucoup apprécié.

PS : hier soir, la prestation des spectateurs du HCA (en place debout) fût inversément proportionnelle à celle de l'équipe qu'elle soutient. Des chants, une bonne ambiance durant toute la partie, même lorsque la défaite était inéluctable...
Malheureusement, dès la fin du match, cette belle prestation a été ternie par des doigts d'honneur d'une grande partie de ces soi-disant fans et destinés à .... qui en fait ? Aux joueurs du HCB ou aux spectateurs qui n'ont pas été le moins du monde agressifs en cette soirée ou à qui d'autre ?
Où comment se faire détester sans efforts particuliers.






Le Matin -  20 mars 2013 - Rubrique SPORTS  

Coup de gueule
Par Emmanuel Favre - Chef de la rubrique sportive - emmanuel.favre@lematin.ch

Dans le petit monde du hockey sur glace, selon la réglementation de la Fédération internationale, la date butoir pour la conclusion de transferts est arrêtée au 15 février.
Et voilà que cette semaine, Paul Savary - qui n'avait plus chaussé ses patins en partie officielle depuis sept semaines avec GE Servette - a débarqué au Lausanne HC.
Et voilà que ces dernières semaines, plusieurs professionnels dont le club a été éliminé des play-off de LNB ont intégré les effectifs de formation de LNA. C'est ainsi que Domenico Pittis (à Viège jusqu'au 24 février) a obtenu deux points personnels pour Zoug (dont le but de la victoire) lors du 7ème acte des quarts contre Lugano, samedi dernier.
Cocasse ? Non, car le règlement de la Ligue nationale (LN) helvétique autorise ces transactions <<post-15 février>>.
Pour mémoire, la LN n'est rien d'autre que la somme des clubs représentés en LNA et en LNB. Ce sont les dirigeants et/ou  directeurs sportifs de ces équipes, qui se réunissent en conclave quatre fois par année pour faire et défaire les règles en fonction de leurs intérêts.
Leur crédo : mieux vaut mettre sur le marché un joueur exclu des play-off le 20 février plutôt que d'assumer son salaire jusqu'au 30 avril.
Leur pirouette : la création de la "licence B" qui autorise le transfert d'un hockeyeur après le 15 février.
La justification  officielle de la création de cette "licence B" : permettre à des jeunes joueurs de se développer.

Paul Savary a 31 ans.
Domenico Pittis en a 39.

Pendant ce temps, des dizaines de talents de moins de 23 ans sont déjà en vacances...

Articles extraits de différents médias - la source apparaît dans chaque article
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